Encrier de bureau représentant « Le penseur » d’ Emile-Louis Picault (1833-1915)

XIX e siècle

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  • Encrier de bureau représentant « Le penseur » d’ Emile-Louis Picault (1833-1915)

    1100,00

    Important encrier de bureau en bronze à patine polychrome sur un contre socle en marbre vert de mer. Bronze allégorique titré et signé sur la terrasse. Le jeune homme est assis sur un rocher en compagnie d’un aigle, et tient un livre marqué : « C’est sur les hauts sommets que le penseur médite ». Le jeune homme avec son attrait héroïque est captivée par une expression pensive et semble faire face à une décision difficile. Fonte d’édition ancienne avec marque de fondeur BD en creux au revers. Le récipient pour les accessoires de l’écriture comme la plume se loge dans une terrasse en marbre évidée, les godets destinés à l’encre sont en bronze doré et ciselé à décors de feuillages.

    Bibliographie : Harold Berman , Bronzes Sculptors and Founders , 1800-1930 , Abage Publishers , Chicago 1974
    Pierre Kjellberg , les bronzes du XIXe siècle , les Editions de l’Amateur , Paris 1989

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  • SOLD OUT

    Énorme pendule de cheminée époque fin XIXème siècle

    Pendule de cheminée en marbre noir de Belgique surmontée d’un important groupe en bronze à patine médaille représentant un palefrenier retenant un cheval, dit « Cheval de Marly », d’après Guillaume Coustou (1677-1746). Le cheval est puissant , il a une encolure large et il montre tous les signes de l’affolement et de la colère : corps cabré, tête nerveuse, bouche hennissante, naseaux et yeux dilatés, crinière agitée. Cette sculpture représente une interprétation de la nature primitive et une lutte entre deux forces sauvages, un cheval indompté et un homme nu, aux muscles d’athlète bandés par l’effort. Mécanique d’époque en état de marche. Petits éclats sur le marbre noir de Belgique.

    HISTOIRE
    Les Chevaux de Marly sont deux groupes sculptés représentant des chevaux cabrés et leurs palefreniers. En marbre de Carrare, ils ont été exécutés entre 1743 et 1745 par Guillaume Coustou. Il furent commandés par le roi Louis XV pour orner l’abreuvoir situé à l’entrée du parc du château de Marly, afin de remplacer deux sculptures d’Antoine Coysevox, Mercure et la Renommée à Cheval sur Pégase. En 1794, à l’initiative du peintre David, ils sont transférés place de la Concorde à Paris et sont érigés sur de hauts piédestaux à l’entrée des Champs-Élysées. En 1984 elles sont transférées au musée du Louvre dans une ancienne cour de l’aile Richelieu transformée en patio, appelée la cour Marly.

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  • Épreuve unique en bronze de De Pierre-Jules Mêne (1810-1879), « Mazagran »

    7000,00

    Rarissime bronze de Pierre-Jules Mêne (1810-1879) représentant un sujet allégorique sur la défense de Mazagran, un exemple actuellement identifié. Sculpture en bas relief, transposition animalière symbolique qui évoque la bataille de Mazagran, qui eut lieu en 1840 dans l’ouest algérien. Mazagran était un petit hameau fortifié non loin de Mostaganem, où furent assiégés cent vingt trois chasseurs de l’armée française, les zéphyrs, qui durant trois jours et trois nuits, les 3,4 et 5 février 1840, repoussèrent les assauts de quinze mille homme issus de plus cent vingt tribus arabes placées sous les ordres d’Abd el-Kader. L’iconographie de ce bas relief  représente la France avec le coq, symbole de courage et de bravoure, à ses côtés, le drapeau qui protégeait les murs de Mazagran. Les loups et les félins dans la partie basse représentent les assaillants.
    Première référence, le bronze est refusé au Salon de 1841 et apparaît dans les archives comme refusée. La seconde référence est celle du catalogue de 1846 dans lequel est mentionnée sans indication de dimensions ni de prix. Il est mentionné dans le catalogue raisonné de Pierre Jules Mêne page 206, « Le bronze refusé au salon n’est pas identifié et a disparu, et nous nous interrogeons sur l’édition de ce bas-relief, car aucun tirage ne nous a été signalé »

    Édition
    Plâtre ; atelier P.J Mêne, 1846 : édité par l’artiste ?
    Bronze ; catalogue Mêne, 1846 : édité par l’artiste ? , Sujet allégorique sur la défense de Mazagran, sans prix

    Littérature : Poletti & Richarme, Pierre-Jules Mêne ; Catalogue raisonné, Paris, 2007 page 206
    Provenance : Collection privé du Sud de la France

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    Grand bronze représentant « David vainqueur » de Marius Jean Antonin Mercié (1845-1916)

    Grand bronze représentant « David vainqueur » de Marius Jean Antonin Mercié (1845-1916) à patine médaille signé A.Mercié et F. Barbedienne Fondeur Paris N°391 avec le cachet « Réduction mécanique A. Collas ». Le héros de la bible est montré avec la tête de Goliath à ses pieds, comme le David de Donatello, il rengaine son épée. Le » David Vainqueur » de Marius Jean Antonin Mercié illustre la tendance au syncrétisme stylistique qui caractérise tout un courant d’artistes du XIXème siècle, qui, en rupture à la fois avec le néo-classicisme et le romantisme, se tournèrent vers le passé pour puiser leur inspiration.

     

    Historique :
    Le modèle en plâtre fut exposé au Salon de Paris en 1872 et à l’Exposition Universelle de Paris en 1900
    Un exemplaire en marbre fut exposé à l’Exposition Universelle de Paris en 1889.

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    Grande horloge de Jean-François-Théodore Gechter (1796-1844) « Charles le Téméraire »

    Horloge d’époque 1840, en bronze doré et marbre noir de Belgique, surmontée d’un groupe en bronze de Jean-François-Théodore Gechter. Base en marbre de M.Mudesse à Paris, marbrier, 6 rue Losses du Temples, il obtient le 24 Septembre 1839 un brevet pour le placage du marbre sur bois et sur métal. Groupe en bronze à thème de combat, représentant « Charles le Téméraire » sur son cheval terrassant un ennemi, sculpture à patine brune nuancée. Bronze de très grande qualité, finesse de la ciselure, quantité de détails et d’ornements, mouvements fougueux, caractéristiques de ce sculpteur romantique qui affectionnait particulièrement ce genre de composition où un cavalier cherche à terrasser un autre cavalier désarçonné. A signaler, une petite réparation sur le marbre, quasiment invisible.

    Bibliographie : Pierre Kjelberg, les bronzes du XIXe siècle, les Editions de l’Amateur, Paris 1989, pages 355, 356
    Provenance : colection privée

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