Pierre Bonirote (1811-1891)

C’est sur la recommandation d’Ingres que La Duchesse de Parme, ex Impératrice Marie-Louise épouse de Napoléon Ier, à ce titre élevée artistiquement dans l’ambiance néo-classique, charge le peintre Pierre Bonirote lors de son séjour en Italie, de fonder une école de peinture à Athènes. Il en sera le directeur et ramènera de son séjour hellénique une passion pour l’Antiquité grecque et son archéologie (1840-1842). Pierre Bonirote est rattachable pour une partie de son oeuvre au mouvement néo-grec, courant artistique né parmi les élèves de l’atelier du peintre Charles Gleyre : Gérôme, Hamon et Picou. Ce mouvement renouvelle le style Néo-classique : il ne peint pas la mythologie ou l’Histoire antique, mais au contraire la vie quotidienne des Anciens. Ces anecdotes antiques sont empreintes de charme, de détails archéologiques et poétiques, parfois de sensualité, non de gravité ou de morale. « La jeune grecque essuyée par sa servante » est rattachable au mouvement néo-grec : architecture grecque ou pompéienne, guéridon à piètement à palmettes en bronze verdi, cratère, oenochoé, sol en marqueterie géométrique de marbres polychromes, fontaine à mufle de lion, sandales… De son impeccable pinceau ingresque, Pierre Bonirote nous donne une image idyllique et sensuelle de la vie quotidienne des Anciens.

Musée des beaux-arts de Lyon

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