Émile Colin & Cie, d’après le modèle créé par Frédéric-Eugène Piat (1827-1903), figures modelées par Léopold Steiner (1853-1899)

Frédéric-Eugène Piat (1827-1903)

Frédéric-Eugène Piat, né à Montfey le 2 juin 1827 et mort à Paris le 29 juillet 1903, est un sculpteur et ornemaniste français.
Fils de menuisier, il avait six ans lorsque son père vint s’installer à Paris. A douze ans, on le fit entrer en apprentissage chez un peintre en équipages mais le métier ne lui convenait guère. Son père l’occupa avec lui à faire des meubles, laborieux et adroit il sut trrès vite se rendre utile. Mais le jeune Piat avait été gratifié par dame nature d’un goût instinctif pour le dessin, don naturel qu’aucune cause atavique ne peut expliquer se développa rapidement. L’enfant fut mis aussitôt en apprentissage chez un ornemaniste appellé Martin, qui travaillé surtout pour les fabricants de bronze. Par la suite il entra dans un autre atelier, celui de Didier et Hughe Protat. Eugène Piat allait devenir un des artisans les plus actifs de la laborieuse évolution d’où devait sortir un nouvel épanouissement de nos arts décoratifs. Il se mit à modeler et à composer avec une adresse surprenante. En 1843, Piat quitta Didier pour renter chez le statuaire Gossin, qui tenait une grande manufacture de terre cuite, et medelait avec une rapidité fabuleuse. A la fin de l’année 1845, il se mit a exécuté seul, à son compte des modèles industriels. Dès 1849, il composait pour les fabricants de bronze Denière, Graux-Marly, Boy ect.., des garnirures de cheminée, des pendules, des chenets, qui obtinrent du succès. A trente ans, Piat avait déjà sa réputation assise. Les fabricants se disputaient ses modèles du à son goût, ses qualités d’improvisateur et sa science de la décoration. Il devint l’artiste attrité desz fabricants, celui dont le concours fut le plus hautement apprécié, surtout lorsque approchaient les époques d’expositions universelles. M.Marchand, parrmis les fabricants de bronze les plus en vue, qui pour figurer avec éclat à L’exposition universelle de Londres en 1862, s’assura par contrat la collaboration exclusive d’Eugène Piat. Il exécuta pour M.Marchand une cheminée monumentale de style néo-grec, qui peut être considérée comme une de ses œuvres capitale. Eugène Piat triomphe à l’Exposition universelle de 1867, non seulement chez M.Marchand, mais chez plusieurs autres éditeurs de bronze ou de Zincs d’art; Il avait crée des œuvres dans lesquelles se manifestaient la souplesse et la force de son talent arrivé à maturité. Pourtant, on aura peine à croire, que cette exposition de 1867 lui valut qu’une simple médaille d’argent à titre de collaborateur. En 1871, Piat fut nommé conseillé municipal de Paris. En 1873, lors de l’Exposition universelle de Vienne, Piat prit une part active. L’époque la plus brillante de la carrière d’eugène Piat, celle où son talent se manifesta avec le plus de variété et le plus de puissance, est marquée par l’Exposition universelle de 1878. Il est impossible de mentionner toutes les œuvres de Piat qui figuraient à cette Exposition de 1878, soit chez Morizot, soit chez Jules Lefèvre ou chez Lemerle-Charpentier. A l’Exposition de 1889 il fut nommé membre du Jury. On peut voir encore de lui, outre les objets de luminaire, vases, trépieds, ect.. de la maison Gagneau, une horloge monumentale exécutée pour M.Colin. À la suite de cette exposition, Eugène Piat choisit de prendre une retraite qui ne sera, en définitive, que momentanée. En 1894, il fonde le musée des arts décoratifs de Troyes. En 1897, Eugène Piat publie un volume de trente-cinq compositions exécutées au fusain destinées à fournir des modèles pour les jeunes ornemanistes en vue de L’Exposition universelle de 1900. A la suite de cette exposition, Eugène Piat est nommé officier de la légion d’honneur.

Acteur de la fusion opérée au XIXe siècle entre l’Art et l’Industrie Eugène Piat est, avec Louis-Constant Sévin l’un des principaux sculpteurs ornemanistes associés au renouveau artistique de l’industrie française du bronze d’art et d’ameublement de la seconde moitié du siècle.

Récompenses :
Mention honorable de collaborateur à l’Exposition universelle de 1855
Médaille d’argent de collaborateur à l’Exposition universelle de 1867
Premier prix de sculpture et d’ornement du concours organisé par la Réunion des fabricants de bronzes de Paris en 1868
Médaille d’or de collaborateur à l’Exposition universelle de 1878
Grand prix de collaborateur à l’Exposition universelle de 1889
Décorations :
Chevalier de la Légion d’honneur en 1873
Officier de la Légion d’honneur en 1900

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