Leroux Gaston Veuvenot (1854-1942) & Eugène Blot, fondeur, éditeur – Le charmeur de serpent

Gaston Veuvenot dit Leroux (1854-1942)

Gaston Veuvenot dit Leroux (1854-1942), école française
Il naquit de père inconnu, à Paris le 14 septembre 1854, fils de Julia Victoire Veuvenot. Sa mère partit en Autriche, à Vienne, et laissa son fils aux soins de ses parents. A l’âge de douze ans, l’enfant rejoignit sa mère à Vienne où il poursuivit ses études. De 1874 à 1877, il suivit les cours de l’école des Beaux-Arts de cette ville et travailla auprès de Karl Kundmann, directeur de la section sculpture. A Vienne, il fut lauréat du prix Neuling pour le modelage d’un personnage d’après nature. Il rentra en France à la fin de l’année 1877 et se présenta à l’école des Beaux-Arts de Paris où il intégra le 20 Novembre 1877 les ateliers de François Jouffroy et Ernest Hiolle. Il participa au salon de la Société des artistes français à partir de 1881, fut membre de cette société à partir de 1883 et y obtient des mentions honorables en 1882 et 1883 ainsi qu’une médaille de troisième classe, en 1885. Il participa à l’Exposition universelle de 1889 et 1900 et s’y vit décerner une médaille de bronze pour les deux. Il se consacra à la sculpture orientaliste dans les années 1880, sa période fut relativement courte et correspond à une faible part de sa production. Il semble que ce soient ses seules sculptures de genre qui aient été éditées et c’est à elles que Leroux doit aujourd’hui sa renommée. Ses sculptures orientalistes ont donné lieu à de très nombreux tirages de grande qualité, en général en régule ou en bronze à plusieurs patines.

Eugène Blot – Fondeur et éditeur à Paris
Cette manufacture connue sous le nom de Blot et Drouard d’abord spécialisée dans le « zinc d’art » (en fait le régule), produisit d’abord des imitations de bronzes notamment des sculpteurs Guillemin et Dumaige. Mais à la fin du XIXème siècle, Eugène Blot, le fils du fondateur engagea l’entreprise dans l’activité de fondeur-éditeur et ouvrit une galerie d’exposition au 5 du boulevard de la Madeleine où, en plus des bronzes, on pouvait également trouver des toiles de grands peintres impressionnistes. On notera en particulier l’admiration de ce fondeur pour Camille Claudel pour qui il assura la fonte d’un certain nombre d’œuvres en tirage limité et numéroté. Parmi les autres sculpteurs qui ont travaillés avec cette maison on citera Constantin Meunier, Hoetger, Jouant, Van der Stratten. Après s’être retiré, en 1937, Eugène Blot cédera les droits de sa fonderie à Leblanc-Barbedienne. Il se présente à cette occasion comme ancien éditeur d’art domicilié 11 rue Richepanse et indique que sa fonderie se trouve au 84 rue des Archives.

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