« Baigneuse Mauresque »de Tony Noël (1845-1909), école française

Edmé Antony Paul Noël dit Tony Noël (1845-1909)

Edmé Antony Paul Noël dit Tony Noël (Paris,1845-Palaiseau,1909)
Il fut élève d’Eugène Lequesne, de Pierre Jules Cavelier et d’Eugène Guillaume. En 1868, il remporta le Grand Prix de Rome avec une ronde bosse intitulée Thésée Vainqueur du Minotaure et fut pensionnaire de la Villa Médicis en 1869. Il débuta au Salon de la Société des Artistes français en 1872 en envoyant de Rome deux oeuvres, une ronde bosse, Marguerite de Faust, et un bas-relief, La Morte, qui lui valurent une médaille de deuxième classe. Il obtient une médaille de première classe au Salon de 1874 pour Le Rétiaire, une statue en bronze de 110 cm de haut érigée dans le square du Temple à Paris et qui le plaça hors concours. Il est décoré de la croix de la Légion d’honneur en 1878 et remporta encore une médaille de deuxième classe à l’Exposition Universelle de 1878 et un grand prix à celle de 1889. En 1891, il quitta la Société des Artistes français pour devenir sociétaire de la Société nationale des Beaux-Arts. Ce fut à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1900, dont il était membre du jury, qu’il reçut ses commandes les plus importantes, notamment La Musique pour la façade occidentale du Grand Palais à Paris. Il exposa une dernière fois au Salon de 1901. En janvier 1905, il devint professeur de modelage à l’Ecole des Beaux-Arts.
Fondeur du ministère des Beaux-Arts et de la ville de Paris.
Salon de vente : 24 Bd des Italiens.
Fonderie et trois ateliers : 8 et 10, rue Villehardouin, Paris.

HISTOIRE
La production de cet artiste fut abondante et variée.
Commande du Duc dAumale en 1882.
Deux effigies asises de Molière et le Nôtre, pour le parc du Chateau de Chantilly en 1891.
Le monument à Houdon pour Versailles.
Un monument à la gloire de Pasteur pour la ville d’Alès.
Des esquisses en terre cuite conservées au musée du Petit Palais à Paris.
Une danseuse pompéienne réalisée en biscuit pour la manufacture de Sèvres.
A noter également des oeuvres d’inspiration Orientaliste : Algérienne nue debout, plâtre, Jeune Fille Mauresque, marbre exposé à la Société nationale des Beaux-Arts en 1895 et éditée par Siot-Decauville sous le titre Baigneuse mauresque, appelée aussi Danseuse mauresque ou Danseuse.

 

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