Jeune Pêcheur dansant la Tarentelle et Danseur au Tambourin, sculptures en Bronze de Francisque Joseph DURET (1804-1865)

Fonderie Delafontaine

Une fabrique de bronze existe déjà au XVIIIe siècle, dirigée par Jean-Batiste Maximilien Delafontaine, maître fondeur né en 1750. Son fils Pierre Maximilien, 1774-1860, lui succède. La manufacture est dabord domiciliée 13, rue d’Orléans puis, à partir de 1824, 10, rue Neuve-de-l’Abbaye. La succession se poursuit, semble-t-il, de père en fils et l’on trouve Auguste Maximilien Delafontaine 46, rue Bonaparte dans les années 1840, puis 10, rue de l’Université en 1870. La pèriode la plus féconde de la firme correspond à sa direction. Simple éditeur, il confie l’exécution des bronzes à la fonderie Molz, rue des Rennes. Reprenant les contrats passés par Duret avec le fondeur Quesnel, il édite vers 1855, Le Danseur napolitain, Le Vendangeur improvisant, Jeune Pêcheur dansant la tarentelle, La Tragedie, La Comédie et quelques autres sujets du grand sculpteur. Son catalogue de « bronzes d’art et d’ameublement » propose des œuvres d’autres artistes dont Pradier, des reproductions de statues antiques et divers objets d’art et d’ameublement. Lors de la vente après décés de Barye en 1876, il achète un certain nombre de modèles, notamment des chiens, dont il effectue quelques éditions. L’activité est poursuivie par son propre fils Henri-Maximilen (?-1932) à partir de 1884, jusqu’à la fermeture de la maison en 1905. L’entreprise Delafontaine a peut-être produit des fontes à cire perdue au XVIIIe siècle, mais s’est limitée à la fonte au sable par la suite, et vers le milieu du XIXe siècle sans doute lorsqu’elle se tourne vers l’édition d’art, elle sous-traite ses fontes au fondeur Leroy et peut-être à d’autres au début, surtout à la fonderie Molz par la suite, rejoignant ainsi le peloton des fabricants industriels.

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