« Ocelot emportant un Héron », bronze d’Antoine Louis BARYE (1795-1875), école française

Ferdinand Barbedienne (1810-1892)

Industriel français du XIX e siècle, il est connu pour sa fonderie de bronze d’art. Il est un exemple significatif de l’alliance de l’art et de l’industrie dans l’histoire des arts décoratifs de la seconde moitié du XIXe siècle.

Ferdinand Barbedienne est né à St-Martin-de-Fresnay (Calvados) en 1810 et mort à Paris en 1892.

Il arrive à Paris dés l’age de treize ans. Il est placé comme apprenti chez un sellier puis travaille dans différents magasins de papier peint avant de s’établir à son compte, rue Notre-Dame-de-Lorette, en 1833 où il fit une première fortune avant de s’associer en 1838 avec Achille COLLAS, qui venait d’inventer un procédé de reproduction en bronze et à plus petite échelle, d’objets d’art.

En 1839 BARBEDIENNE fonda la maison où il fit reproduire en bronze la plupart des statues des musées d’Europe suffisamment réduites pour pouvoir orner les intérieurs modernes. Il mit son procédé de tirage multiple au service des sculpteurs contemporains. Son idée était de démocratiser l’art, en rendant accessible de fidèles reproductions de chefs d’œuvre. Il édita aussi de nombreux bronzes d’ameublement en collaboration avec les plus grands. Les thèmes choisis sont souvent allégoriques, et puisent largement dans le répertoire antique, dont la Vénus de Milo fut l’un des premiers exemples. Le premier contrat d’édition est signé avec RUDE le, 22 Mars 1843. Après 1848 la firme développe de plus en plus ses activités en travaillant avec des sculpteurs de renom et dans la fabrication d’objets, mobiliers, lustres, garnitures de cheminée, etc… Son siège social est désormais établi 30 boulevard Poissonnière et ses ateliers 63 rue de Lancry.

Louis -Constant Sévin.

Une collaboration étroite entre fabricant et artiste, donne naissance à une production de qualité en réfléchissant aux moyens de parvenir à une production qui saurait profiter des possibilités offertes par des recherches techniquement toujours plus avancées et par l’emploi de la machine, et témoignerait de la capacité de faire jaillir le beau de la technique. C’est en s’adjoignant la collaboration d’artistes que certaines manufactures industrielles non seulement élèveront singulièrement le niveau de leur production, mais feront de Paris la capitale incontestée des industries du luxe. Ainsi pendant plus de trente ans, de 1855 à 1888, le sculpteur Constant Sévin est responsable de la production des bronzes d’ameublement au sein de la Maison Barbedienne. Ornemaniste virtuose, il imagine pour Barbedienne des compositions somptueuses avec un répertoire ornemental très vaste.

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  • « Ocelot emportant un Héron », bronze d’Antoine Louis BARYE (1795-1875), école française

    4500,00

    Sculpture en bronze à patine brune nuancée de vert représentant un ocelot emportant un héron sur une terrasse naturaliste. Le chat tigre tient emprisonné dans ses griffes le héron qui balaie la terre de ses ailes et dont la mort est aussi prochaine que cruelle. Épreuve ancienne signée BARYE sur la terrasse, à l’arrière, près du postérieur gauche de l’ocelot, éditée et signée F.Barbedienne Fondeur. Tirage de très belle qualité, de fonte légère et fine avec une belle patine d’époque.

    Modèle : 1839
    Historique : vente Barye, 1876, n° 590 (modèle en bronze avec son plâtre), 500 F; acquis par Goupil pour être édité par F.Barbedienne

    Litterature : Poletti & Richarme, Antoine Louis BARYE Catalogue raisonné, Paris, édition Gallimard, page 241

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  • Bougeoir à main signé Ferdinand Barbedienne

    300,00

    Bougeoir à main en bronze patiné signé de F.Barbedienne (1810-1892) fondeur, fabricant et éditeur. En forme de lampe à huile, décor composé par des têtes de personnages et prise à tête d’aigle . Modèle de lampe inspirée de l’Antiquité, trés en vogue sous le règne de Napoléon III.

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  • Bronze d’Antoine Louis BARYE (1796-1875) Taureau cabré

    2800,00

    Antoine Louis BARYE (1796-1875) Taureau cabré. Épreuve en bronze à patine nuancée brun-vert, signée sur la terrasse, marque F. Barbedienne fondeur, sur la tranche de la terrasse. À l’intérieur : annotation à l’encre 1726. Tirage de très belle qualité, de fonte légère et fine avec une belle patine d’époque.

    Modèle : 1841
    Historique : vente Barye, 1876, n° 674, en lot avec le n° 673 (modèle en bronze avec son plâtre ) acquis par Goupil pour être édité par F. Barbedienne

    Littérature : Poletti & Richarme, Antoine Louis BARYE, Catalogue raisonné, Paris, édition Gallimard, modèle ill. p324

     

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  • Bronze d’Antoine-Louis BARYE (1795-1875) Panthère de Tunis N°1

    2500,00

    Très belle épreuve en bronze à patine brune nuancée de noir représentant une panthère observant, tapie sur un rocher.  Épreuve ancienne signée BARYE sur le côté de la terrasse, à l’avant, à gauche, éditée et signée F.Barbedienne Fondeur. Qualité de la patine et de la ciselure remarquable.

    Première édition : vers 1860
    Modèle en plâtre : Paris, collection Fabius
    Bibliographie : Poletti & Richarme, Antoine Louis BARYE Catalogue raisonné, Paris, édition Gallimard, page 221

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  • Coupe de style Néo-Grec de Ferdinand Barbedienne (1810-1892) et Louis-Constant Sévin (1821-1888)

    Coupe dite à l’étrusque en Marbre-Onyx d’Algérie, monture en bronze doré à décors d’émaux champlevés à la manière des arabesques Byzantines provenant des manuscrits Grecs et Romains. Coupe sur piédouche reposant sur un socle carré. Elle est décorée de motifs à l’Antique en bronze ciselé et doré avec deux anses représentant des masques de barbus. Signée du fabricant, éditeur et fondeur F.BARBEDIENNE et attribué au dessinateur-ornemaniste Louis-Constant Sévin. Cette coupe est présentée et créé par la Maison Barbedienne lors de l’Exposition Universelle de Londres en 1862, récompensée par trois médailles pour Excellence, en vedette et pionner à Londres pour sa technique de l’émail dit « cloisonné » de fonte sur les objets d’art.

    HISTOIRE
    L’émail
    Dés l’Exposition Universelle de Londres en 1851, puis de Paris en 1855, l’émail, dans la multiplicité de ses techniques et de ses effets polychromes, sort de l’oubli et connaît sous le Second Empire une réhabilitation dans les arts décoratifs parisiens. Il devient un domaine d’études des ornemanistes et de nombreuses personnalités artistiques.
    Le Marbre-Onyx
    Rapport du comitée du Jury internationnal dans le catalogue à l’Exposition Universelle de Londres en 1862, Section Française, N° 2871
    « Le marbre-Onyx est la seule pierre fine, nous n’osons dire précieuse, que puisse largement employer l’industrie moderne, sans s’arrêter au prix de revient, celle qui obeit le mieux aux caprices de l’artiste, celle qui s’allie le plus harmonieusement au bronze; ce l’émail aux jeux de la lumière sur les cristaux et dans les glaces. Les maîtres miroitiers de Florence et de Venise ne produisent pas d’oeuvre supérieure comme effet, à la glace à biseau, entourée de son large cadre ovale rehaussé d’or qu’expose la Compagnie ».

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