Ernest BLANCHER (1855-1935) LIMOGES

Ernest BLANCHER (1855-1935)

Blancher J.Ernest (1855-1935), successeur des ateliers Lot et Dalpayrat. Peintre-émailleur, à Limoges.
Successeur de M.Lot en 1886.
En 1889 : Successeur de F.Lot, à Limoges, 29 rue Pétiniaud-Beaupeyrat. Groupe III, classe 20 : céramique
Exposition Universelle 1889 : plateaux, plaques, portraits sur émail, coupes, coffrets, reliquaires et autres objets en émail.
En 1895 : 53, rue Pétiniaud-Beaupeyrat, Limoges. Classe 20 : Céramique, émaux.
Exposition de la Société Philomathique de Bordeaux en 1895 : Emaux de Limoges.
Ernest Blancher exerce son activité à Limoges de maître émailleur dans une remarquable tradition technique ce qui, au XIXe siècle, reste un critère majeur d’appréciation. Comme la plupart des émailleurs ou des décorateurs sur porcelaine, Ernest Blancher puise une partie de ses modèles dans les oeuvres peintes des salons, reproduites en serie par la lithographie. De toutes les Expositions Universelles, celle de Paris en 1889 consacre l’art de l’émail de Limoges et en révèle tous les excès. 1889 marque un changement de génération d’émailleurs, ce sont les ateliers des Parisiens qui sont remarqués. Ernest Blancher et Louis Boudery, seuls Limousins, obtiennent l’une des dix-sept médailles de bronze distribuées à cette Exposition Universelle de 1889.

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  • Ernest BLANCHER (1855-1935) LIMOGES

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    Tableau en émail peint sur cuivre représentant une tête de vieillard, Escope, d’après Vélasquez qui est conservé au musée de Madrid. Daté au dos 1897 et monogrammé du maître émailleur E.B. Encadrement en bois de chêne. Tableau en émail peint sur cuivre sur fond or, en parfait état.
    L’émail peint : Le support de cuivre, entièrement couvert d’émail, disparaît sous la matière vitreuse. Les couleurs, posées en couches superposées, se juxtaposent et peuvent se mêler.

    La redécouverte de l’émail au XIXe siècle, après une éclipse de quelques décennies, résulte d’un goût retrouvé pour l’art ancien. Les premiers pas de la recherche historique et l’activité du marché d’antiquités se nourrissent alors mutuellement, tout en suscitant l’émergence de restaurateurs et l’apparition de faussaires. Les émaux du XIXe siècle, à la technique très soignée, relèvent souvent de l’imitation fidèle de la Renaissance, tout particulièrement dans le domaine de la grisaille. Mais certains artistes vont bientôt délaisser les techniques anciennes pour explorer de nouvelles façons d’exploiter le matériau. A la fin du siècle, l’émail trouve tout naturellement sa place dans l’engouement nouveau pour les arts décoratifs. En 1889, l’Exposition Universelle de Paris présente plusieurs centaines d’émaux. Ce siècle présente aussi le paradoxe de voir l’art de l’émail réhabilité dans les arts décoratifs parisiens, au moment même où, par les connaissances des érudits limousins et parisiens, il est irigé en un patrimoine identitaire. Le grand public découvre alors, à travers un réseau d’expositions nationales et internationales, dont le rythme étonne encore, les effets délicats d’un art décoratif revisité.

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