Bronze
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Émile Colin & Cie, d’après le modèle créé par Frédéric-Eugène Piat (1827-1903), figures modelées par Léopold Steiner (1853-1899)
3500,00€Encrier « l’amour fraternel » d’ Émile Colin & Cie, d’après le modèle créé par Frédéric-Eugène Piat (1827-1903), figures modelées par Léopold Steiner (1853-1899). Difficile à trouver en raison de sa nature unique, cet encrier résulte d’une recherche savante des détails et d’un fini merveilleux d’ exécution. Cet objet est caractéristique de l’historicisme et de l’électisme stylistique qui dominent le goût public et les arts décoratifs de cet époque. Cette œuvre appartient à la série des objets de petites dimensions que composa Eugène Piat pour la maison Colin. La collaboration entre Piat et la maison Colin se déploie notamment à l’occasion de l’Exposition universelle de 1889, on peut aisément imaginer que c’est dans cette période artistiquement féconde que le modèle de notre encrier fut créé.
Provenance : collection particulière
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Encrier de bureau représentant « Le penseur » d’ Emile-Louis Picault (1833-1915)
1100,00€Important encrier de bureau en bronze à patine polychrome sur un contre socle en marbre vert de mer. Bronze allégorique titré et signé sur la terrasse. Le jeune homme est assis sur un rocher en compagnie d’un aigle, et tient un livre marqué : « C’est sur les hauts sommets que le penseur médite ». Le jeune homme avec son attrait héroïque est captivée par une expression pensive et semble faire face à une décision difficile. Fonte d’édition ancienne avec marque de fondeur BD en creux au revers. Le récipient pour les accessoires de l’écriture comme la plume se loge dans une terrasse en marbre évidée, les godets destinés à l’encre sont en bronze doré et ciselé à décors de feuillages.
Bibliographie : Harold Berman , Bronzes Sculptors and Founders , 1800-1930 , Abage Publishers , Chicago 1974
Pierre Kjellberg , les bronzes du XIXe siècle , les Editions de l’Amateur , Paris 1989 -
SOLD OUT
Énorme pendule de cheminée époque fin XIXème siècle
Pendule de cheminée en marbre noir de Belgique surmontée d’un important groupe en bronze à patine médaille représentant un palefrenier retenant un cheval, dit « Cheval de Marly », d’après Guillaume Coustou (1677-1746). Le cheval est puissant , il a une encolure large et il montre tous les signes de l’affolement et de la colère : corps cabré, tête nerveuse, bouche hennissante, naseaux et yeux dilatés, crinière agitée. Cette sculpture représente une interprétation de la nature primitive et une lutte entre deux forces sauvages, un cheval indompté et un homme nu, aux muscles d’athlète bandés par l’effort. Mécanique d’époque en état de marche. Petits éclats sur le marbre noir de Belgique.
HISTOIRE
Les Chevaux de Marly sont deux groupes sculptés représentant des chevaux cabrés et leurs palefreniers. En marbre de Carrare, ils ont été exécutés entre 1743 et 1745 par Guillaume Coustou. Il furent commandés par le roi Louis XV pour orner l’abreuvoir situé à l’entrée du parc du château de Marly, afin de remplacer deux sculptures d’Antoine Coysevox, Mercure et la Renommée à Cheval sur Pégase. En 1794, à l’initiative du peintre David, ils sont transférés place de la Concorde à Paris et sont érigés sur de hauts piédestaux à l’entrée des Champs-Élysées. En 1984 elles sont transférées au musée du Louvre dans une ancienne cour de l’aile Richelieu transformée en patio, appelée la cour Marly. -
Épreuve unique en bronze de De Pierre-Jules Mêne (1810-1879), « Mazagran »
7000,00€Rarissime bronze de Pierre-Jules Mêne (1810-1879) représentant un sujet allégorique sur la défense de Mazagran, un exemple actuellement identifié. Sculpture en bas relief, transposition animalière symbolique qui évoque la bataille de Mazagran, qui eut lieu en 1840 dans l’ouest algérien. Mazagran était un petit hameau fortifié non loin de Mostaganem, où furent assiégés cent vingt trois chasseurs de l’armée française, les zéphyrs, qui durant trois jours et trois nuits, les 3,4 et 5 février 1840, repoussèrent les assauts de quinze mille homme issus de plus cent vingt tribus arabes placées sous les ordres d’Abd el-Kader. L’iconographie de ce bas relief représente la France avec le coq, symbole de courage et de bravoure, à ses côtés, le drapeau qui protégeait les murs de Mazagran. Les loups et les félins dans la partie basse représentent les assaillants.
Première référence, le bronze est refusé au Salon de 1841 et apparaît dans les archives comme refusée. La seconde référence est celle du catalogue de 1846 dans lequel est mentionnée sans indication de dimensions ni de prix. Il est mentionné dans le catalogue raisonné de Pierre Jules Mêne page 206, « Le bronze refusé au salon n’est pas identifié et a disparu, et nous nous interrogeons sur l’édition de ce bas-relief, car aucun tirage ne nous a été signalé »Édition
Plâtre ; atelier P.J Mêne, 1846 : édité par l’artiste ?
Bronze ; catalogue Mêne, 1846 : édité par l’artiste ? , Sujet allégorique sur la défense de Mazagran, sans prixLittérature : Poletti & Richarme, Pierre-Jules Mêne ; Catalogue raisonné, Paris, 2007 page 206
Provenance : Collection privé du Sud de la France -
SOLD OUT
Grand bronze représentant « David vainqueur » de Marius Jean Antonin Mercié (1845-1916)
Grand bronze représentant « David vainqueur » de Marius Jean Antonin Mercié (1845-1916) à patine médaille signé A.Mercié et F. Barbedienne Fondeur Paris N°391 avec le cachet « Réduction mécanique A. Collas ». Le héros de la bible est montré avec la tête de Goliath à ses pieds, comme le David de Donatello, il rengaine son épée. Le » David Vainqueur » de Marius Jean Antonin Mercié illustre la tendance au syncrétisme stylistique qui caractérise tout un courant d’artistes du XIXème siècle, qui, en rupture à la fois avec le néo-classicisme et le romantisme, se tournèrent vers le passé pour puiser leur inspiration.
Historique :
Le modèle en plâtre fut exposé au Salon de Paris en 1872 et à l’Exposition Universelle de Paris en 1900
Un exemplaire en marbre fut exposé à l’Exposition Universelle de Paris en 1889.