Horloges
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SOLD OUT
Énorme pendule de cheminée époque fin XIXème siècle
Pendule de cheminée en marbre noir de Belgique surmontée d’un important groupe en bronze à patine médaille représentant un palefrenier retenant un cheval, dit « Cheval de Marly », d’après Guillaume Coustou (1677-1746). Le cheval est puissant , il a une encolure large et il montre tous les signes de l’affolement et de la colère : corps cabré, tête nerveuse, bouche hennissante, naseaux et yeux dilatés, crinière agitée. Cette sculpture représente une interprétation de la nature primitive et une lutte entre deux forces sauvages, un cheval indompté et un homme nu, aux muscles d’athlète bandés par l’effort. Mécanique d’époque en état de marche. Petits éclats sur le marbre noir de Belgique.
HISTOIRE
Les Chevaux de Marly sont deux groupes sculptés représentant des chevaux cabrés et leurs palefreniers. En marbre de Carrare, ils ont été exécutés entre 1743 et 1745 par Guillaume Coustou. Il furent commandés par le roi Louis XV pour orner l’abreuvoir situé à l’entrée du parc du château de Marly, afin de remplacer deux sculptures d’Antoine Coysevox, Mercure et la Renommée à Cheval sur Pégase. En 1794, à l’initiative du peintre David, ils sont transférés place de la Concorde à Paris et sont érigés sur de hauts piédestaux à l’entrée des Champs-Élysées. En 1984 elles sont transférées au musée du Louvre dans une ancienne cour de l’aile Richelieu transformée en patio, appelée la cour Marly. -
Garniture de Cheminée Néogothique par la Maison Blot et Drouard, Paris
3500,00€Rare garniture de cheminée de style néogothique composée d’une pendule et de deux candélabres symbolisant la fête de la bière. Cet ensemble est en régule polychrome, caractérisé par un choix de modèle dirigé par le goût le plus éclairé. La netteté des détails et la pureté des lignes sont parfaites. La pendule est animée d’un moine hilarant tenant une aiguillère dans ses bras dans laquelle est insérée la mécanique. Les candélabres sont représentés par deux personnages festifs, brandissant des chopes de bière qui servent de support à une bougie. Blot et Drouard, ont obtenu à l’Exposition universelle de 1867 la médaille d’argent, la plus haute récompense qui ait été accordée au zinc dart.
Litérature : J. Meyer, Great Exhibitions London – Paris – New York – Philiadelphia, 1851 – 1900, Londres, 2006
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SOLD OUT
Grande horloge de Jean-François-Théodore Gechter (1796-1844) « Charles le Téméraire »
Horloge d’époque 1840, en bronze doré et marbre noir de Belgique, surmontée d’un groupe en bronze de Jean-François-Théodore Gechter. Base en marbre de M.Mudesse à Paris, marbrier, 6 rue Losses du Temples, il obtient le 24 Septembre 1839 un brevet pour le placage du marbre sur bois et sur métal. Groupe en bronze à thème de combat, représentant « Charles le Téméraire » sur son cheval terrassant un ennemi, sculpture à patine brune nuancée. Bronze de très grande qualité, finesse de la ciselure, quantité de détails et d’ornements, mouvements fougueux, caractéristiques de ce sculpteur romantique qui affectionnait particulièrement ce genre de composition où un cavalier cherche à terrasser un autre cavalier désarçonné. A signaler, une petite réparation sur le marbre, quasiment invisible.
Bibliographie : Pierre Kjelberg, les bronzes du XIXe siècle, les Editions de l’Amateur, Paris 1989, pages 355, 356
Provenance : colection privée -
Immense pendule en régule d’Albert-Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887)
12000,00€Sculpture néo-classique en régule à patine noire nuancée représentant une femme vêtue dans un drapé à l’antique et supportant une pendule à bout de bras. Cadran en émail blanc indiquant les heures en chiffres romains. Signature de l’artiste A.Carrier dans un plis de la robe. Socle en bois doré mouluré d’époque et mécanique d’origine.
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Importante pendule « Les deux Parques » de Ferdinand Barbedienne (1810-1892) et Louis-Constant Sévin (1821-1888)
Importante pendule en bronze à patine médaille, surmontée deux femmes drapées à l’Antique représentant Les Deux Parques, qui selon la mythologie romaine, sont associées aux divinités du destin. Attitude identique des personnages, Aphrodite et Dioné, rythmées par une infinie variété de drapés. Qualité des rendus des modelés due à la très belle fonte du bronze effectuée par Barbedienne, qui comptait parmi les meilleurs ateliers européens au XIXe siècle. Sculpture signée F. Barbedienne, fondeur et caché « réduction mécanique A. Collas ». La base est en marbre noir de Belgique enrichie de décors en bronze néoclassique. Piètement balustre terminé en toupie. Le cadran en laiton à chiffres romains. Les motifs de la base sont remarquables, elles sont l’interprétation de l’ornemaniste Louis-Constant Sévin (1821-1888), qui donne ici à voir sa parfaite connaissance des sujets antiques, traitement des décors avec une rigueur néoclassique du plus bel effet.
Provenance : collection particulière