Expositions universelles
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Coupe de style Néo-Grec de Ferdinand Barbedienne (1810-1892) et Louis-Constant Sévin (1821-1888)
Vue RapideCoupe dite à l’étrusque en Marbre-Onyx d’Algérie, monture en bronze doré à décors d’émaux champlevés à la manière des arabesques Byzantines provenant des manuscrits Grecs et Romains. Coupe sur piédouche reposant sur un socle carré. Elle est décorée de motifs à l’Antique en bronze ciselé et doré avec deux anses représentant des masques de barbus. Signée du fabricant, éditeur et fondeur F.BARBEDIENNE et attribué au dessinateur-ornemaniste Louis-Constant Sévin. Cette coupe est présentée et créé par la Maison Barbedienne lors de l’Exposition Universelle de Londres en 1862, récompensée par trois médailles pour Excellence, en vedette et pionner à Londres pour sa technique de l’émail dit « cloisonné » de fonte sur les objets d’art.
HISTOIRE
L’émail
Dés l’Exposition Universelle de Londres en 1851, puis de Paris en 1855, l’émail, dans la multiplicité de ses techniques et de ses effets polychromes, sort de l’oubli et connaît sous le Second Empire une réhabilitation dans les arts décoratifs parisiens. Il devient un domaine d’études des ornemanistes et de nombreuses personnalités artistiques.
Le Marbre-Onyx
Rapport du comitée du Jury internationnal dans le catalogue à l’Exposition Universelle de Londres en 1862, Section Française, N° 2871
« Le marbre-Onyx est la seule pierre fine, nous n’osons dire précieuse, que puisse largement employer l’industrie moderne, sans s’arrêter au prix de revient, celle qui obeit le mieux aux caprices de l’artiste, celle qui s’allie le plus harmonieusement au bronze; ce l’émail aux jeux de la lumière sur les cristaux et dans les glaces. Les maîtres miroitiers de Florence et de Venise ne produisent pas d’oeuvre supérieure comme effet, à la glace à biseau, entourée de son large cadre ovale rehaussé d’or qu’expose la Compagnie ». -


Émile Colin & Cie, d’après le modèle créé par Frédéric-Eugène Piat (1827-1903), figures modelées par Léopold Steiner (1853-1899)
3500,00€Vue RapideEncrier « l’amour fraternel » d’ Émile Colin & Cie, d’après le modèle créé par Frédéric-Eugène Piat (1827-1903), figures modelées par Léopold Steiner (1853-1899). Difficile à trouver en raison de sa nature unique, cet encrier résulte d’une recherche savante des détails et d’un fini merveilleux d’ exécution. Cet objet est caractéristique de l’historicisme et de l’électisme stylistique qui dominent le goût public et les arts décoratifs de cet époque. Cette œuvre appartient à la série des objets de petites dimensions que composa Eugène Piat pour la maison Colin. La collaboration entre Piat et la maison Colin se déploie notamment à l’occasion de l’Exposition universelle de 1889, on peut aisément imaginer que c’est dans cette période artistiquement féconde que le modèle de notre encrier fut créé.
Provenance : collection particulière
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Friedrich Goldscheider, très grande sculpture orientaliste grandeur nature
15000,00€Vue RapideStatue grandeur nature en terre cuite polychrome représentant un garçon nord-africain. Le garçon est représenté debout devant une table de style marocain et tenant une bougie dans les mains, la base est estampée du numéro 1297/ 9/20 et porte la signature de Friedrich Goldscheider à Vienne. Haut du pied droit avec une légère restauration sans gravité, de la taille d’un petit cheveux.
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Garniture de Cheminée Néogothique par la Maison Blot et Drouard, Paris
3500,00€Vue RapideRare garniture de cheminée de style néogothique composée d’une pendule et de deux candélabres symbolisant la fête de la bière. Cet ensemble est en régule polychrome, caractérisé par un choix de modèle dirigé par le goût le plus éclairé. La netteté des détails et la pureté des lignes sont parfaites. La pendule est animée d’un moine hilarant tenant une aiguillère dans ses bras dans laquelle est insérée la mécanique. Les candélabres sont représentés par deux personnages festifs, brandissant des chopes de bière qui servent de support à une bougie. Blot et Drouard, ont obtenu à l’Exposition universelle de 1867 la médaille d’argent, la plus haute récompense qui ait été accordée au zinc dart.
Litérature : J. Meyer, Great Exhibitions London – Paris – New York – Philiadelphia, 1851 – 1900, Londres, 2006
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SOLD OUTGrand bronze représentant « David vainqueur » de Marius Jean Antonin Mercié (1845-1916)
Vue RapideGrand bronze représentant « David vainqueur » de Marius Jean Antonin Mercié (1845-1916) à patine médaille signé A.Mercié et F. Barbedienne Fondeur Paris N°391 avec le cachet « Réduction mécanique A. Collas ». Le héros de la bible est montré avec la tête de Goliath à ses pieds, comme le David de Donatello, il rengaine son épée. Le » David Vainqueur » de Marius Jean Antonin Mercié illustre la tendance au syncrétisme stylistique qui caractérise tout un courant d’artistes du XIXème siècle, qui, en rupture à la fois avec le néo-classicisme et le romantisme, se tournèrent vers le passé pour puiser leur inspiration.
Historique :
Le modèle en plâtre fut exposé au Salon de Paris en 1872 et à l’Exposition Universelle de Paris en 1900
Un exemplaire en marbre fut exposé à l’Exposition Universelle de Paris en 1889.