« Chasse au Canard » de Pierre-Jules Mêne (1810-1879)

Pierre-Jules Mêne (1810-1879)

Mêne Pierre-Jules (Paris 25 Mars 1810 – Paris 21 Mai 1879)  est un sculpteur français.

Fils d’un tourneur sur cuivre, Pierre-Jules Mêne naît dans le quartier populaire du Faubourg-Saint-Antoine. En 1822, la famille s’installe au 12, rue du Vertbois, dans le quartier du Temple, où le père, s’étant inscrit à la Réunion des fabricants de bronzes, crée un atelier qui se spécialise dans la lustrerie et la réalisation des flambeaux. Initié très jeune au travail du métal, Pierre-Jules collabore, dans un premier temps, à l’entreprise paternelle auprès de ses frères et de son père. De tempérament artiste, il commence à pratiquer le dessin très tôt et collectionne gravures et dessins, avec une prédilection toute particulière pour le peintre Horace Vernet dont il appréciait le style et connaissait l’oeuvre à la perfection. Il se marie en 1832 avec Hortense-Caroline Monnereau qui restera sa compagne durant toute sa vie. Dés lors il quitte l’atelier paternel et cherche à vivre de son art : la sculpture . Il doit pour vivre, pratiquer des métiers peu en rapport avec sa vocation tout en continuant sa formation artistique auprès du sculpteur sur bois René Compaire. Il fait fait ses débuts au Salon en 1838 et il exposera jusqu’en 1879 et devient très vite populaire. Profitant de la vogue animalière initiée par Barye et Fratin, il sut se faire une place de premier plan en explorant presque uniquement les domaines de la chasse et des courses de chevaux, et sa réussite commerciale fut incontestablement plus brillante que celle de ses confrères. Comme Barye, Mêne ouvre, dés 1837 sa propre fonderie pour éditer ses œuvres et, plus tard, celles de son gendre, le sculpteur Auguste Cain. Il s’occupe lui-même, avec beaucoup de soins, de la fonte et de la ciselure.

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    « Chasse au Canard » de Pierre-Jules Mêne (1810-1879)

    Sculpture en bronze à patine brune de Pierre-Jules Mêne (1810-1879) intitulée « Chasse au canard », représentant deux chiens épagneuls-griffons qui poursuivent un canard piégé dans un taillis. Le canard est encore au sol mais tente de s’échapper en esquissant une tantavive d’envol. Fonte d’époque d’atelier Mêne, signée en bas à gauche. Le tirage d’époque n’est pas abondant et ce sujet fait parti des six principaux envois de P.J. Mêne au Salon de 1850.

    Historique : Paris, Salon de 1850, bronze n°3515
    Littérature : Poletti & Richarme, Pierre-Jules Mêne ; Catalogue raisonné, Paris, 2007 page 54
    Provenance : Collection particulière du Sud de la France

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  • « Jockey à Cheval N°1″De Pierre-Jules Mêne (1810-1879)

    5500,00

    Sculpture en bronze à patine brune très nuancée  de Pierre-Jules Mêne (1810-1879) intitulée « Jockey à Cheval N°1 » représentant le « Vainqueur du Derby ». Fonte d’édition ancienne, atelier Mêne-Cain, signature P. J. MÊNE sur la terrasse. Selon M.Guy Thibault, historien, concepteur du musée du Cheval de course, le cheval ayant servi de modèle à cette œuvre serait le lauréat du Derby d’Epsam de 1862, Caractacus. Modelé l’année de son envoie au Salon, il compte parmi les premières représentations sculptées de jockey à cheval au XIXè siècle lors du renouveau des courses sous le Second Empire.

    Historique : Paris, Salon de 1864, bronze n°2705 : Vainqueur du Derby
    Littérature : Poletti & Richarme, Pierre-Jules Mêne ; Catalogue raisonné, Paris, 2007 page 43,
    ill 30-Collection Ishana, épreuve authentique, atelier Mêne-Cain

    Provenance : Collection particulière du Sud de la France

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  • Épreuve unique en bronze de De Pierre-Jules Mêne (1810-1879), « Mazagran »

    7000,00

    Rarissime bronze de Pierre-Jules Mêne (1810-1879) représentant un sujet allégorique sur la défense de Mazagran, un exemple actuellement identifié. Sculpture en bas relief, transposition animalière symbolique qui évoque la bataille de Mazagran, qui eut lieu en 1840 dans l’ouest algérien. Mazagran était un petit hameau fortifié non loin de Mostaganem, où furent assiégés cent vingt trois chasseurs de l’armée française, les zéphyrs, qui durant trois jours et trois nuits, les 3,4 et 5 février 1840, repoussèrent les assauts de quinze mille homme issus de plus cent vingt tribus arabes placées sous les ordres d’Abd el-Kader. L’iconographie de ce bas relief  représente la France avec le coq, symbole de courage et de bravoure, à ses côtés, le drapeau qui protégeait les murs de Mazagran. Les loups et les félins dans la partie basse représentent les assaillants.
    Première référence, le bronze est refusé au Salon de 1841 et apparaît dans les archives comme refusée. La seconde référence est celle du catalogue de 1846 dans lequel est mentionnée sans indication de dimensions ni de prix. Il est mentionné dans le catalogue raisonné de Pierre Jules Mêne page 206, « Le bronze refusé au salon n’est pas identifié et a disparu, et nous nous interrogeons sur l’édition de ce bas-relief, car aucun tirage ne nous a été signalé »

    Édition
    Plâtre ; atelier P.J Mêne, 1846 : édité par l’artiste ?
    Bronze ; catalogue Mêne, 1846 : édité par l’artiste ? , Sujet allégorique sur la défense de Mazagran, sans prix

    Littérature : Poletti & Richarme, Pierre-Jules Mêne ; Catalogue raisonné, Paris, 2007 page 206
    Provenance : Collection privé du Sud de la France

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