Mathurin Moreau
Mathurin Moreau ( Dijon, 18 Novembre 1822 – Paris, 14 Février 1912 )
Chantre de la grâce féminine, ses figures, ses scènes de genre et ses allégories, d’un réalisme aimable et souriant, dominent une trés abondante production de bronzes de collection auxquels s’ajoutent de nombreuses commandes officielles. Fils et élève de Jean-Batiste Moreau, il entre à dix-neuf ans à l’Ecole des beaux-arts de Paris où il étudie sous la direction de Ramey et de Dumont. Il remporte le second prix de Rome en 1842 avec « Diomède enlevant le palladium » et se manifeste pour la première fois au Salon en 1848 ; il obtiendra de nombreuses distinctions. Vers 1850, il travaille pour la fonderie de Val d’Osne dont il devient l’un des administrateurs et à laquelle il fournit des modèles destinés à des statues en fonte de fer. L’oeuvre de Mathurin Moreau comporte des monuments commêmoratifs, des tombeaux, de nombreuses statues et bustes de personnalités, des sculptures ornementales. Il travaille pour les églises Saint-Augustin et de la Trinité, pour l’Opéra, le palais de Justice, l’Hôtel de Ville, les Tuilleries, le pavillon de Marsan au Louvre, la Gare du Nord, une des fontaines de la place du Théâtre français ( statue de la Nymphe fluviale ), ect… Mais son oeuvre comporte aussi une grande quantité de statues, statuettes et groupes sur des thèmes plaisants et décoratifs qui connaissent alors un succés considérable. A la fin de sa carrière, Mathurin Moreau fut maire du XXe arrondissement de Paris.
Musées
Caen : La Fileuse, 130 cm (Victor Paillard, bronzier à Paris, 1862)
Dijon : Autoportrait, médaillon, diam. 26 cm
Les Exilés, 39 cm La Fée aux fleurs, 146 cm (Gognon, Salon de 1853)
Femme tenant une branche d’olivier, 33 cm
Figure funéraire tenant un sablier, 33 cm
Génie funéraire, 32 cm
Ismaël, buste, 75 cm
HISTOIRE
Mathurin Moreau, prix et récompenses.
Deuxième prix de Rome en 1842. Médaille de deuxième classe en 1855 ( Exposition Universelle) Première classe en 1859, Rap. en 1861 et 1863. Chevalier de la Légion d’honneur en 1865, médaille de deuxième classe en 1867 ( Exposition Universelle), de première classe en 1878. Officier de Légion d’honneur en 1885, médaille d’or en 1889 (Exposition Universelle), médaille d’honneur en 1897, membre du Jury Hors concours en 1900 ( Exposition Universelle)
Marthurin Moreau occupa une place distinguée parmi les sculpteurs français
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Important bronze « Chant de l’alouette » de Hippolyte MOREAU (1832-1927)
5000,00€Sculpture en bronze à patine brune figurant une jeune fille, assise sur un tronc d’arbre abritant à ses pieds un nid d’oisillons. Reposant sur une base circulaire ornée d’un cartouche intitulé » Chant de l’alouette – Hippolyte Moreau – Médaille au Salon ». Signé sur la terrasse Hippolyte Moreau, fonte ancienne, édition des ateliers de l’artiste.
Référence littéraire : Les bronzes du XIXe siècle Pierre Kjellberg cf. p 508, 509