Emmanuel VILLANIS (1858-1914)
D’après les recherches de Pascal Launay et Florian Haberey, on sait que Emmanuel VILLANIS naquit le 12 Décembre 1858 au 11 rue des Os-Rongés à Lille, fils de Félix Louis Villanis, professeur lithographe, et d’Anne Lavioja, son épouse. La famille Villanis quitta Lille et rentra en Italie après la proclamation du royaume d’Italie par Victor Emmanuel II. L’ouvrage de Vincenzo Vicario et le dictionnaire d’ Alfonso Panzetta nous apprennent que Villanis à commencé sa carrière artistique en Italie et eut pour maître Odoardo Tabacchi. Selon Vincenzo Vicario, il présenta un buste intitulé Alda à l’exposition de Milan en 1881, le portrait de Silla à Rome en 1883, une statuette nommée Nanà et un projet de monument funèbre à Turin en 1884. Il présenta à l’exposition de l’académie de Brera, à Milan, une tête en plâtre intitulée Fischio, une autre intitulée Studio dal vero et un buste en plâtre intitulé Epos. Villanis exposa au salon de la Société des Artistes français à partir de 1886 et s’installe définitivement à Paris, 13 rue André-del-Sarté. A l’Exposition Universelle de 1889, il obtient une mention honorable pour une statue en plâtre « La Sourcière » , une mention honorable aussi en 1892 au Salon où il exposait deux sculptures en plâtre: Mlle Bob Walter dans son répertoire et Madeleine au Passage du Christ.
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Grande Sculpture en Albâtre « Tzigane »de Emmanuel VILLANIS (1858-1914), école française
3500,00€Grande et belle épreuve en albâtre représentant un buste de jeune femme nomade d’origine Indou et d’inspiration Art Nouveau. Elle est représentée les cheveux enveloppés dans un foulard, en robe à épaules dénudées, positionnée la tête tournée de trois quart, avec un air doux, légèrement absente et rêveuse. Sculpture signée sur l’épaule E.Villanis et titrée sur la terrasse Tzigane, un terme européen pour Gypsy – ce travail capture certainement la femme libre d’esprit, sombre et aventureuse reflétée par son titre.
Bibliographie : Pierre Kjelberg, les bronzes du XIXe siècle, les Editions de l’Amateur, Paris 1989, page 641 à 644
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SOLD OUT
Grande sculpture en bronze « Prise de corsaire » de Emmanuel VILLANIS (1858-1914), école française
Belle et grande épreuve en bronze à patine polychrome reposant sur une base rectangulaire naturaliste. Fonte ancienne signée sur la terrasse « E. Villanis » et intitulée « Prise de corsaire », portant le cachet « Société des bronzes de Paris » numéroté « 4025 » Cette belle sculpture d’Emmanuel Villanis, très marquée par l’esprit Art Nouveau, est représentée par une jeune et sensuelle prisonnière Orientale dite prise de corsaire, avec un air doux, légèrement absente et rêveuse.
Bibliographie : Pierre Kjelberg, les bronzes du XIXe siècle, les Editions de l’Amateur, Paris 1989, page 641 à 644